dimanche 13 novembre 2011

Viajes, Viajes....le spectacle!

Avant le spectacle


  La troupe de CIMA


« Viajes, viajes » est un  voyage dans le temps qui permet à deux marins de découvrir l’histoire.
En première scène, les marins sont arrêtés par une sorcière qui se nomme Curiosidad (Curiosité). Cette dernière, une vieille sorcière perdant quelque peu la mémoire les aide à apprendre à voir le monde à défaut de les aider à réparer leur bateau.
Ils rencontrent d’abord un homme préhistorique, puis un pharaon qui leur montre les merveilles d’Egypte. S’en suit une aventure au Moyen Age ou les deux marins aident un roi, une princesse et un chevalier à libérer le royaume d’un affreux dragon.
Par la suite, avec l’aide d’un mage de la nature et de Curiosité, ils reviennent au temps présent et sont ébahis par leurs découvertes.



En somme, le message de la pièce est celui-ci : chacun doit faire appel à la curiosité afin d’apprendre, de voir les choses et d’apprécier les beautés du monde

lundi 22 août 2011

Segundo taller de teatro

Objectif : Prendre conscience de son corps

Pour ce deuxième atelier, j’avais prévu différents exercices.
J’ai commencé par une initiation au Yoga, en apprenant aux jeunes à respirer…


Le yoga :

 Le Yoga a une vertu décontractante et tranquillisante et permet de réduire les tensions.
La Respiration permet de développer la concentration et la qualité d’écoute, d’apaiser le mental, de prendre conscience de son schéma corporel et permet de se connaître soi-même.

J’ai alors expliqué comment se déroulait la respiration en Yoga. J’ai demandé aux jeunes de s’allonger sur le dos, de fermer les yeux et de commencer à respirer.
Plus tard, je leur ai demandé de s’imaginer dans l’herbe et de sentir toutes les parties du corps s’enfoncer de plus en plus. J’ai énuméré les différentes parties du corps.

Pour finir, je leur ai expliqué qu’ils pouvaient utiliser la respiration tout le temps comme un outil bénéfique pour soi. J’ai expliqué que lorsqu’ils avaient une douleur, ils pouvaient visualiser la douleur à l’inspiration et chasser la douleur mentalement durant l’expiration. L’air sort par le nez durant l’expiration, l’image mentale de chasser la douleur pendant l’expiration est donc élémentaire  et logique.

J’ai utilisé différentes images pour arriver à expliquer la respiration. L’image d’un ballon qui se gonfle doucement et qui se dégonfle de la même manière.

Le temps de préparation pour le deuxième atelier a été long car je me suis rendue compte a ce moment là que l’espagnol n’était pas ma langue maternelle… Le temps de décomposer tout l’exercice et de le traduire ensuite….En attendant, j’ai appris plein de mots.

Pour les exercices d’expressions théâtrales, je dois remercier une amie qui se reconnaîtra si elle lit le Blog. Il y a un site québécois qui s’appelle Dramaction. Un site où différents professeurs de théâtre publient des exercices d’expressions corporelles.

Calentamiento : (échauffement)

Tous les acteurs sur scène doivent marcher en occupant tout l’espace, peuvent se regarder mais le plus important est de n’avoir aucune expression et de ne pas rire…
Pas si facile !

La silla de las sensaciones: La chaise des sensations

Une chaise est disposée sur scène:

Je distribue à chacun un petit papier sur lequel est écrit une émotion :
La tristesse, la joie, la colère, la fierté, la colère, la honte, le désir, la culpabilité….
Chacun doit essayer de traduire l’émotion avec le visage et le corps sans parler…
Les  autres doivent essayer de deviner l’émotion interprétée.

El titere : (le pantin)

Objectif : développer l’observation entre acteur

Les jeunes doivent se mettre par groupe de deux : 1 pantin avec un marionnettiste

Le pantin doit s’allonger sur le sol et le marionettiste doit faire bouger le pantin avec les fils imaginaires.
A la fin, le pantin doit se retrouver debout.
Le pantin et le marionnettiste doivent être synchro, aller à la même vitesse et dans la même direction.

El ejercicio  del cristal: (l’exercice de la vitre)

Un couple à l’aéroport se sépare. La porte se ferme mais l’homme à oublier une chose et essaye de le dire à sa femme.
Chacun d’eux se trouvent d’un côté de la porte.
Pour faire comprendre et deviner à l’autre, l’homme peut articuler sans émettre aucun son et peut mimer aussi. La femme doit deviner la chose oubliée par l’homme.

Fin de séance:

C'est vrai que la séance n'a pas été de tout repos. Les jeunes sont plein d'énergie et il s'agissait pour moi de canaliser tout cela...en espagnol... Mais je pense que les jeunes ont appréciés...tous m'ont remercié...Ca fait plaisir!!!

dimanche 21 août 2011

Primer Taller de Teatro

Durée : 2h
Objectif : Prendre connaissance des costumes et se lâcher…

J’ai préparé le gymnase qui est grand et lumineux, un bon endroit pour s’exprimer.
J’ai récupéré un vieux miroir et j’ai sorti tous les costumes que j’ai trié par thème.
J’ai disposé le grand tapis au centre qui représente la scène.

Improvisation :

Ensuite, j’ai demandé à tous les jeunes de s’asseoir devant la scène. J’ai demandé à chacun de choisir un costume et de faire une petite improvisation incarnant le personnage choisit.

Mission accomplie :

Les jeunes se sont déguisés sans problème. Les plus timides ont choisi les costumes qui les recouvraient le plus. Les moins timides se sont déguisés en sorcière…
J’appréhendais un peu car il y a beaucoup de costumes féminins mais finalement cela ne les dérange pas beaucoup…

Pleins de rire et de jolis sourires pendant les poses photos…
Tous voulaient essayer pleins de costumes…

A la fin de l’atelier, avec les petits et les plus grands, je me suis rendue compte de l’énorme potentiel que j’allais pouvoir exploiter avec mes jeunes artistes, tous remplis de créativité.

Mise en place de mon atelier avec le coordinateur des activités de CIMA.

J’ai expliqué à Henry que j’avais le projet de faire un spectacle le 31 août. Cela tombe bien c’est un mercredi et une fois par mois il y a la « tarde de talentos ». Il s’agit de présenter les  talents de chacun. Le 31 permettra de présenter l’œuvre des enfants et des jeunes. Le but étant de valoriser le travail et la participation des jeunes, avec une finalité bien précise.

Cimaventura....

Remerciements :

…Avant d’écrire les articles concernant principalement l’atelier théâtre…

Je tiens à remercier toutes les personnes de mon entourage qui m’ont soutenues dans mon action en me donnant des costumes et en m’encourageant dans mes démarches.

Merci à Vous, qui avez recherché au fin fond de vos armoires, dans votre greniers ou je ne sais où encore…
Merci à Vous, qui m’avez soutenu avec votre soutien et vos diverses collaborations.

Grâce à vous, j’ai pu réaliser ce profond désir «  d’aller me rendre utile, ailleurs »...
Grâce à Vous, j’ai pu compléter ma valise de déguisement...
Mais surtout grâce à vous, j’ai le droit à une montagne de rires et de sourires à chaque atelier passé en compagnie de mes jeunes acteurs…

                                                                           Muchissimas Gracias a Ustedes…

dimanche 31 juillet 2011

Etape 6 : Puno

Je retourne à Copacabana et reprend aussitôt le bus pour Puno. Au départ, je ne devais pas m’arrêter à Puno et devais reprendre un bus pour Arequipa directement après.

Problème :

J’ai utilisé  mes derniers bolivianos pour prendre un super petit déjeuner sur la plage de Copacabana avant de repartir au Pérou.
J’arrive au terminal de bus de Puno et la misère commence…
Impossible de retirer d’argent dans la seule et unique machine du terminal. Aucun sous en poche à part 30 centimes de soles, je commence à me demander ce que j’allais faire.
Je rencontre des français qui m’explique que ma banque a pu bloquer ma carte (pourtant j’ai retiré un certains nombre de fois sans problème).

Conseil : Prévenez toujours votre banque quand vous partez à l’étranger.
Dans mon cas le problème finalement ne venait pas  de ma carte mais de la machine. Cela  peut arriver que la banque bloque la carte par sécurité.

Ne sachant pas quoi faire, je décide d’aller sur internet pour essayer de prévenir qui je peux et essayer de contacter ma banque (avec skype). J’explique donc au monsieur du service internet que je n’ai pas d’argent pour payer mais qu’il faut absolument que je contacte ma banque pour essayer de débloquer cette situation.
A ce moment là, un jeune homme se retourne, il est mexicain et s’appelle Joel et me propose d’aller sur son poste.
Nous étions un samedi avec 7heures de décalage horaires, je n’allais pas pouvoir faire grand-chose.
Mon ami mexicain m’explique qu’il ne faut pas que je m’en fasse  et qu’il va m’aider pour aujourd’hui.
Nous sommes allés sur le marché, il a acheté des fruits, une tasse en plastique pour que je puisse boire le café avec lui au bord du lac. Joel avait un mini réchaud et une petite gamelle pour faire chauffer de l’eau. 
Nous avons discuté avec deux policiers qui nous ont permis de nous installer à un endroit sympa. Joel leur a offert le café puis nous sommes partis à la recherche d’un hôtel pas cher (10 soles).
Le lendemain, j’ai pu retirer de l’argent mais comme j’étais fatiguée de voyager toute seule j’ai décidé d’accompagner mon ami mexicain à Cusco et de retourner ensuite sur Lima.

Voilà comment s’achève la fin de mon voyage dans le pays…par une belle rencontre…

Etape 5 : Le lac Titicaca

Au départ, je devais admirer le lac Titicaca du côté péruvien (Puno) et faire la Isla Taquile. Finalement, en discutant avec d’autres visiteurs qui m’ont fait un éloge de Copacabana, j’ai opté pour la Bolivie.

Les aléas du voyage...quand on est seule!

A l’agence où j’ai acheté mon billet à Cusco, on m’avait assuré que le bus était direct.
A un moment, le bus s’arrête au milieu de nulle part, le long d’une route à la «  Bagdad café ». Plus désertique cela n’existe pas, avec une espèce da cabane en taule et rien d’autre.
Là, un combi (minibus) au rétroviseur branlant, nous attend. Le conducteur commence à mettre les sacs sur le toit et je me demande bien comment ils vont tenir, vu l’état des routes et la conduite péruvienne.
Finalement, le conducteur installe une espèce de vieux filet percé par-dessus et c’est parti !
Je me retrouve coincé à l’avant entre le levier de vitesse et le conducteur et une autre touriste. A chaque fois que le conducteur repassait en deuxième mon genou en prenait un coup…

Policia y aduana

A la douane c’est un peu compliqué !!! Tout le monde doit récupérer son sac et aller à la Policia pour faire tamponner le papier que l’on reçoit à l’aéroport, puis à la douane pour faire tamponner le passeport.

Conseil : Gardez-le toujours le papier de l'aéroport sur vous !
Dans mon cas, je ne l’avais pas. Je l’avais laissé à l’association et j’ai du payé 5 dollars, ce n’est pas grand-chose  mais lorsque l’on n’a pas d’argent cela devient problématique.

Une touriste belge me prête de l’argent et je lui ai rendu plus tard en bolivianos.

Autre conseil : Gardez toujours de l’argent sur vous.
Je ne voulais pas retirer d’argent au Pérou avant d’aller en Bolivie mais finalement c’était une erreur. Il y a toujours possibilité  de l’échanger.

Après, de la douane, il faut marcher jusqu’à l’arche pour passer en Bolivie.
Je retrouve les 4 belges et une allemande et un couple franco-péruvien. Tous, me parle de la Isla del sol et me dise qu’il faut y aller. 


La Isla del Sol 

Faire attention :

Nous décidons de prendre 2 chambres de trois personnes avec les 4 belges et l’Allemande pour payer un peu moins cher. Les filles repartaient plus tôt que moi le lendemain.
Au moment de partir, je décide d’aller payer ma nuit. Une petite mamie au comptoir me demande 75 bolivianos. Je lui explique que mes colocataires sont partis avant moi, qu’elles ont payé 25 bolivianos chacune et qu’il ne reste seulement que ma part.  La mamie insiste et là j’arrive à m’énerver en espagnol et lui demande de regarder le registre. J’observe donc que chacune des filles ont signé le registre et qu’elles ont belle et bien payé. La mamie après cela me demande plus que 25 bolivianos…je préfère !!!


Pile ou Face :

Je décide de prendre mon billet pour la Isla del sol. Le Vendeur me demande si je veux aller au nord ou sud. Je décide d’aller au sud de l’île qui est moins loin.
Mauvaise pioche : Le sud de l’île est beaucoup plus touristique que le nord et beaucoup plus cher. En plus l’hôtel Wyricocha (pas cher et conseillé par mes amis colombiens) se trouvait au nord.

J’arrive sur l’île et là, je commence a avoir le mal du pays et ma solitude commence à me peser ainsi que mon sac.
Un bolivien me demande 5 bolivianos pour avoir le droit de poser le pied sur l’île et pour visiter deux temples que je n’ai jamais trouvé. 5 bolivianos c’est rien du tout, c’est juste le principe qui  m’énerve. En achetant le billet, personne ne dit rien…une certaine sensation d’être pris au piège.
Après cela, une nuée d’enfants arrive pour vous aider à porter notre sac  et nous conduire à un hôtel. Ils sont très insistants et c’est leur travail, donc si vous accepter il faut payer.
Moi, j’ai repéré un hôtel depuis le bas pas très loin, je décide d’y aller seule.

En fin d'après midi, je décide d’aller acheter des fruits. Pour en acheter, il faut aller en el « pueblo » (au village) tout en haut de l’île. Là, je croise des femmes qui remontent leurs affaires à dos d’âne, des alpaguas, c'est très escarpé mais pas de problème pour elles…(Je ne dirais pas la même chose pour moi, même après avoir effectuer l'ascension de Machu Picchu.)
Je rencontre une brésilienne et lui propose de marcher ensemble le lendemain pour tenter de trouver ces fameux temples.
Concernant les différents sites il n’y a aucune indication sur l’île. Tout est fait pour payer les services d’un guide.

Je la raccompagne à son hôtel puis je me perds. Je pars tout simplement du mauvais côté et me retrouve à l’autre côté de l’île (pour le coup juste à côté du mien). Je décide de descendre jusqu’en bas car je vois un vieux monsieur dans son bateau. Je lui explique que je suis perdue et lui demande combien il veut pour  me ramener à bon port.  Il commençait à faire nuit, très froid et surtout j’étais en tongues (il y a des moments ou je ne supportais plus mes chaussures de marche). Il  m’explique  qu’il faut que je remonte  et que c’est juste en direction de l’église.  A ce moment là, je vois très bien l’église mais je n’ai vraiment le courage de remonter et surtout j’ai peur de ne pas avoir bien compris les indications et de me retrouver toute seule en pleine nuit. Je lui donne 20 bolivianos et il me ramène sans problème.

Le deuxième jour :

Le deuxième jour a été meilleur que le premier. J’ai marché avec ma brésilienne qui est repartie en début d’après midi. Je décide d’aller à la rencontre des 2 temples que je n’ai jamais trouvé. Je connais mieux l’île et j’ai compris pourquoi je m’étais perdue la veille donc je  m’aventure un peu plus loin.

Instant photographique :

En  me promenant, je tombe sur une petite maison et deux enfants jouant dans la cour. Ils me disent « bonjour » et me regarde avec de grand yeux qui avaient l’air de dire « elle est bien rouge, celle-ci » (car j’avais pris quelques coups de soleil). J’avais bien envie de les prendre en photo mais je n’ai pas trop osé et j’ai continué ma route.
En revenant sur mes pas, pour retrouver mon hôtel, je repasse devant la maison. Là, il sorte tous les trois avec la petite sœur  en plus et me demande « un caramelo, por favor ». Avec mes 6 bananes, 2 pommes et un paquet de céréale pour mon séjour sur l’île j’étais loin d’avoir des bonbons dans mon sac. Je leur ai donc proposé de les prendre en photo et de leur donner. Ils étaient trop intrigués et ont vraiment joué avec moi durant ce moment.
Le même moment, toujours aussi magique au moment de leur imprimer les photos….