samedi 9 juillet 2011

Le cheminement

Avant d’atterrir à Lima après 1h30 de train, 13h d’escale à Madrid et 14h de vol… Le parcours a durée une année. Cette année a été l’aboutissement de ce désir profond et abstrait d’accomplir « quelque chose quelque part… »


Chronologie des différentes étapes 

Août 2010 : Premières recherches d’information au CRIJ (Maison des associations, place du 1er mai Corroyeurs) concernant les différentes possibilités de partir faire de l’humanitaire.

Plusieurs possibilités comme le Volontariat Solidarité Internationale, le Service Volontaire Européen ou le Service Civique.

Moi je n’avais qu’un mois devant moi et il s’avère que ces différents dispositifs concernent des missions plus longues.
Ma démarche était alors différente,  il fallait que je recherche une association intéressée par mon profil pour une action ponctuelle d’un mois et dans mon domaine de prédilection : l’éducation.


Information du  CRIJ :
-Pour contacter des associations, se référer au site du Conseil régional de Bourgogne. Il y a un annuaire de toutes les associations bourguignonnes avec un petit descriptif  concernant leurs champs d’action.




Septembre/Octobre 2010 : L’info en poche il ne reste plus qu’à appeler.
J’ai commencé par appeler les associations d’Amérique latine, je parle un petit peu espagnol et  j’avais envie de connaître l’immersion linguistique.




Conseil : Partir optimiste et ne pas se décourager 


 J’ai passé une vingtaine de coup de fil avant de trouver l’association pour laquelle je vais m’investir en août. Le monde de l’humanitaire est rempli de personnes avenantes. Toutes les personnes que j’ai pu avoir au téléphone m’ont encouragé dans ma démarche et mon donné des infos, des pistes à poursuivre.


Conseil : Noter toutes les informations, toutes les pistes à poursuivre. Plus l’on a d’information et plus l’on a de chance de pouvoir réaliser son projet.


Octobre/Novembre 2010 : Rencontre avec  André Loew,  président de Soleil d’enfant du Pérou.
J’ai appelé plusieurs fois avant d’avoir André au téléphone. J’ai particulièrement insisté  pour cette association, j’avais l’intuition que c’était la bonne et  que c’était possible.
J’ai rencontré André, j’avais apporté un CV. Même si cela reste du bénévolat une expérience humanitaire reste une expérience professionnelle à part entière.
Apporter un CV lors d’un  entretient permet de cibler vos compétences pour essayer d’optimiser un maximum  et de rendre bénéfique votre soutient ponctuel à l’association pour laquelle vous allez vous investir. Cela permet aussi de réfléchir aux objectifs personnels de l’action avec une visée professionnalisante.


18 Novembre 2010 : Conférence sur le Volontariat international, salle de la Coupole, rue Saint Anne à Dijon. Se rendre à des conférences, à des réunions sur le volontariat international permet de se rendre compte  et donne envie de se lancer. Elles sont sources d’information et de rencontres surtout lorsque l on recherche des partenaires financiers.

Conseil: S’ouvrir et ne pas hésiter à parler de son projet même si ce n’est qu’une esquisse.

Novembre/Décembre 2010 : Première prise de contact par mail avec  CIMA.
J’ai envoyé mon CV et une lettre de motivation rédigée en espagnole. Même si l’écrit n’est pas parfait, le fait de rédiger permet de faire l’effort et fait partie de la préparation à l’immersion linguistique.
J’ai reçu un questionnaire que le centre envoie aux futurs volontaires. A partir de ce moment là, j’ai réalisé que c’était possible,  que je pourrais me rendre utile à l’association.


Décembre/Janvier /Février 2011 : Recherche de partenaire financier
Subvention du Conseil régional : Dossier « fonds jeunes solidaires » à remplir, il est complet, permet de poser les choses, d’éclaircir ses idées, d’affiner son projet. Il permet après la finition de sa rédaction d’avoir un dossier complet à présenter à d’autres partenaires susceptibles de vous faire confiance et de vous suivre.
Le conseil régional demande d’effectuer un projet de diffusion au retour de l’action afin de diffuser un maximum son expérience et de promouvoir la solidarité internationale. Le Conseil régional ne prend pas en compte les frais concernant le projet de diffusion, il faut donc selon le projet que l’on veut mettre en place rechercher d’autres partenaires qui peuvent être matériels.

Janvier/Février/Mars 2011 : Accompagnement MJC Chenôve, demande de FLAIJ.

Mars 2011 : Mise en place de mon projet de diffusion.

Avril/Mai  2011 : envoie de courrier dans une quinzaine de communes de l’agglomération pour solliciter une salle ou un hall pour exposer gracieusement.

Mai 2011 : Prise de contact avec le président du club photo de Marsannay-la-Côte, devenu partenaire matériel important.

Juin 2011 : Finalisation des préparatifs. J'ai récupéré des déguisements pour pouvoir réaliser l'atelier théâtre que j'ai prévu de faire avec les jeunes de l association.

Jeudi 7 juillet : Départ pour un voyage qui va durer 47 heures !!!

4 commentaires:

  1. Super! Bravo à toi, Maude! Hâte de lire la suite...

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  2. J'ai beau l'avoir suivi à distance au fur et à mesure, ton parcours m'impressionne toujours. Bravo, Momo, et merci aussi pour tous ces conseils, utiles aux futurs baroudeurs humanitaires!
    Mélie

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  3. Très bon départ, à toi l'aventure!!! Make the most of it ;)

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  4. C'est une aventure dont tu pourras être fière! Et on aura la notre bientôt...

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