dimanche 31 juillet 2011

Etape 5 : Le lac Titicaca

Au départ, je devais admirer le lac Titicaca du côté péruvien (Puno) et faire la Isla Taquile. Finalement, en discutant avec d’autres visiteurs qui m’ont fait un éloge de Copacabana, j’ai opté pour la Bolivie.

Les aléas du voyage...quand on est seule!

A l’agence où j’ai acheté mon billet à Cusco, on m’avait assuré que le bus était direct.
A un moment, le bus s’arrête au milieu de nulle part, le long d’une route à la «  Bagdad café ». Plus désertique cela n’existe pas, avec une espèce da cabane en taule et rien d’autre.
Là, un combi (minibus) au rétroviseur branlant, nous attend. Le conducteur commence à mettre les sacs sur le toit et je me demande bien comment ils vont tenir, vu l’état des routes et la conduite péruvienne.
Finalement, le conducteur installe une espèce de vieux filet percé par-dessus et c’est parti !
Je me retrouve coincé à l’avant entre le levier de vitesse et le conducteur et une autre touriste. A chaque fois que le conducteur repassait en deuxième mon genou en prenait un coup…

Policia y aduana

A la douane c’est un peu compliqué !!! Tout le monde doit récupérer son sac et aller à la Policia pour faire tamponner le papier que l’on reçoit à l’aéroport, puis à la douane pour faire tamponner le passeport.

Conseil : Gardez-le toujours le papier de l'aéroport sur vous !
Dans mon cas, je ne l’avais pas. Je l’avais laissé à l’association et j’ai du payé 5 dollars, ce n’est pas grand-chose  mais lorsque l’on n’a pas d’argent cela devient problématique.

Une touriste belge me prête de l’argent et je lui ai rendu plus tard en bolivianos.

Autre conseil : Gardez toujours de l’argent sur vous.
Je ne voulais pas retirer d’argent au Pérou avant d’aller en Bolivie mais finalement c’était une erreur. Il y a toujours possibilité  de l’échanger.

Après, de la douane, il faut marcher jusqu’à l’arche pour passer en Bolivie.
Je retrouve les 4 belges et une allemande et un couple franco-péruvien. Tous, me parle de la Isla del sol et me dise qu’il faut y aller. 


La Isla del Sol 

Faire attention :

Nous décidons de prendre 2 chambres de trois personnes avec les 4 belges et l’Allemande pour payer un peu moins cher. Les filles repartaient plus tôt que moi le lendemain.
Au moment de partir, je décide d’aller payer ma nuit. Une petite mamie au comptoir me demande 75 bolivianos. Je lui explique que mes colocataires sont partis avant moi, qu’elles ont payé 25 bolivianos chacune et qu’il ne reste seulement que ma part.  La mamie insiste et là j’arrive à m’énerver en espagnol et lui demande de regarder le registre. J’observe donc que chacune des filles ont signé le registre et qu’elles ont belle et bien payé. La mamie après cela me demande plus que 25 bolivianos…je préfère !!!


Pile ou Face :

Je décide de prendre mon billet pour la Isla del sol. Le Vendeur me demande si je veux aller au nord ou sud. Je décide d’aller au sud de l’île qui est moins loin.
Mauvaise pioche : Le sud de l’île est beaucoup plus touristique que le nord et beaucoup plus cher. En plus l’hôtel Wyricocha (pas cher et conseillé par mes amis colombiens) se trouvait au nord.

J’arrive sur l’île et là, je commence a avoir le mal du pays et ma solitude commence à me peser ainsi que mon sac.
Un bolivien me demande 5 bolivianos pour avoir le droit de poser le pied sur l’île et pour visiter deux temples que je n’ai jamais trouvé. 5 bolivianos c’est rien du tout, c’est juste le principe qui  m’énerve. En achetant le billet, personne ne dit rien…une certaine sensation d’être pris au piège.
Après cela, une nuée d’enfants arrive pour vous aider à porter notre sac  et nous conduire à un hôtel. Ils sont très insistants et c’est leur travail, donc si vous accepter il faut payer.
Moi, j’ai repéré un hôtel depuis le bas pas très loin, je décide d’y aller seule.

En fin d'après midi, je décide d’aller acheter des fruits. Pour en acheter, il faut aller en el « pueblo » (au village) tout en haut de l’île. Là, je croise des femmes qui remontent leurs affaires à dos d’âne, des alpaguas, c'est très escarpé mais pas de problème pour elles…(Je ne dirais pas la même chose pour moi, même après avoir effectuer l'ascension de Machu Picchu.)
Je rencontre une brésilienne et lui propose de marcher ensemble le lendemain pour tenter de trouver ces fameux temples.
Concernant les différents sites il n’y a aucune indication sur l’île. Tout est fait pour payer les services d’un guide.

Je la raccompagne à son hôtel puis je me perds. Je pars tout simplement du mauvais côté et me retrouve à l’autre côté de l’île (pour le coup juste à côté du mien). Je décide de descendre jusqu’en bas car je vois un vieux monsieur dans son bateau. Je lui explique que je suis perdue et lui demande combien il veut pour  me ramener à bon port.  Il commençait à faire nuit, très froid et surtout j’étais en tongues (il y a des moments ou je ne supportais plus mes chaussures de marche). Il  m’explique  qu’il faut que je remonte  et que c’est juste en direction de l’église.  A ce moment là, je vois très bien l’église mais je n’ai vraiment le courage de remonter et surtout j’ai peur de ne pas avoir bien compris les indications et de me retrouver toute seule en pleine nuit. Je lui donne 20 bolivianos et il me ramène sans problème.

Le deuxième jour :

Le deuxième jour a été meilleur que le premier. J’ai marché avec ma brésilienne qui est repartie en début d’après midi. Je décide d’aller à la rencontre des 2 temples que je n’ai jamais trouvé. Je connais mieux l’île et j’ai compris pourquoi je m’étais perdue la veille donc je  m’aventure un peu plus loin.

Instant photographique :

En  me promenant, je tombe sur une petite maison et deux enfants jouant dans la cour. Ils me disent « bonjour » et me regarde avec de grand yeux qui avaient l’air de dire « elle est bien rouge, celle-ci » (car j’avais pris quelques coups de soleil). J’avais bien envie de les prendre en photo mais je n’ai pas trop osé et j’ai continué ma route.
En revenant sur mes pas, pour retrouver mon hôtel, je repasse devant la maison. Là, il sorte tous les trois avec la petite sœur  en plus et me demande « un caramelo, por favor ». Avec mes 6 bananes, 2 pommes et un paquet de céréale pour mon séjour sur l’île j’étais loin d’avoir des bonbons dans mon sac. Je leur ai donc proposé de les prendre en photo et de leur donner. Ils étaient trop intrigués et ont vraiment joué avec moi durant ce moment.
Le même moment, toujours aussi magique au moment de leur imprimer les photos….

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